Février – Mars 2020 des reportages avant le confinement

Durant les mois de février et mars, entre voyage au Japon et le début du confinement, j’ai photographié des familles heureuses, accueillant, ou sur le point d’accueillir, un nouveau bébé. Des moments de vie, de tendresse, de complicité qui sont le sel et font la valeur de la photo de famille.

Reportages de famille à Paris

En attendant bébé 2 …

Le mois de février a commencé avec un joli reportage de famille à Paris. J’avais déjà réalisé une séance photo grossesse et avait été rencontré leur aîné à la maternité. Cette fois-ci, nous avons j’ai réalisé un petit reportage de famille à l’occasion de l’arrivée prochaine de bébé 2. C’est toujours émouvant de suivre une famille qui s’agrandit.

Depuis une jolie princesse est venue compléter la famille et j’ai hâte de pouvoir aller la photographier à son tour.

Reportage à l’arrivée d’un petit frère

Une autre famille qui s’agrandit et une deuxième séance photo avec eux. L’arrivée d’un petit frère est parfois difficile pour un aîné qui a eu jusque là l’attention exclusive de ses parents. La recette, c’est peut être une bonne dose de tendresse, de jeux complices et de rires ? En tout cas, ici, ça marche.

Shooting mode Lucky Mum

J’ai eu aussi le plaisir de retrouver la pétillante équipe de Lucky Mum pour un shooting urbain, jeune, coloré. Pas de photos pour le moment puisque la collection n’est pas sortie. A suivre…

Vu, Lu, Entendu…

Chaque mois, j’aimerai partager une lecture, une exposition, une émission ou une source d’inspiration quelle qu’elle soit.

Cette fois-ci, je vais parler de ce que j’ai vu, ressenti, face aux œuvres de Tadoa Ando, architecte japonnais mondialement connu.

Tadao Ando

Né en 1941, à Osaka, ancien boxeur et architecte autodidacte, il est le seul à avoir remporté les quatre distinctions les plus prestigieuses de sa discipline, les prix Pritzker, Carlsberg, Premium Imperiale et Kyoto.

J’avais déjà été en contact avec son oeuvre à Venise, au Centre d’art contemporain Punta della Dogana. Mais l’environnement vénitien ne m’avait pas fait ressentir la profondeur du travail de Tadao Ando.

Le Chichu Art Museum

La visite du Chichu Art Museum sur l’île japonaise de Naoshima, a été pour moi un révélateur. Terminé en 2004, ce musée est littéralement enfoui dans la colline. Composé de gigantesques blocs géométriques de béton lissé, matériel signature de l’architecte, le musée s’intègre complètement dans la nature environnante.

Il n’accueille “que” trois artistes : Claude Monet, James Turrell et Walter de Maria, le quatrième étant l’architecte lui-même. Tout le musée est conçu comme une mise en scène de chaque œuvre, théâtrale, solennelle. L’œuvre, la lumière naturelle et l’espace se répondant, créant une véritable expérience émotionnelle et physique. Pour parfaire ce moment, les téléphone portable, appareil photo etc. sont interdits, obligeant le visiteur à quitter son rôle de spectateur pour interagir avec le lieu.

Toucher l’âme des gens

“Je réalise mes architectures en me demandant comment je pourrais concevoir des choses qui restent gravées dans l’âme des hommes pour l’éternité”, Tadao Ando.

On retrouve dans les constructions de Tadao Ando une spiritualité, un éloge du vide qui permet de se trouver en proximité avec soi même. Nourrie de traditions ancestrales, inspirée de la culture japonaise et européenne, connectée à la nature, son architecture est de fait totalement contemporaine.

Un jour, je retournerai au Japon pour visiter l’Église de la Lumière Ibaraki à Osaka, et le Temple de l’Eau sur l’île de Awaji. En attendant, je ne manquerai pas de visiter à son ouverture, au printemps 2021, la fondation Pinault à la Bourse de Commerce, à Paris.

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